Je combats l’initiative xénophobe de l’UDC

09 Sep 2020

Je combats l’initiative xénophobe de l’UDC qui veut, d’une part, diviser les salarié-e-s et, d’autre part, limer encore plus lesdites mesures d’accompagnement, comme l’a explicité l’entrepreneuse Magdalena Martullo-Blocher. La libre circulation est une cause commune, un droit, des salarié-e-s qui implique la nécessité d’une lutte commune pour faire face à la possible mise en concurrence accentuée des salarié-e-s.

Pour mettre en pratique une bataille commune, ici et «ailleurs», s’affirme le besoin impératif de renforcer et parfois d’établir des droits pour les travailleur-euse-s et les militant-e-s syndicalistes sur les lieux de travail. L’existence de ces droits nécessite une législation contre le pouvoir patronal absolu de licencier. Cela d’autant plus lorsque se profile une crise économique d’ampleur, où chômage et licenciements seront deux instruments qui «accompagneront» la politique patronale.

La conclusion coule de source: un NON à l’initiative xénophobe et anti-salarié-e-s de l’UDC doit être flanqué de mesures d’accompagnement effectives, plus exactement de protection contre le dumping social et salarial. Un NON à l’initiative de l’UDC ne doit pas camoufler la faiblesse actuelle des droits des salarié-e-s sur leur lieu de travail. Des droits qui s’arrêtent le plus que souvent au seuil de l’entreprise ou des bureaux.