Quote-part minimum (legal quote) dans le deuxième pilier – Die unsägliche Mindestquote (Legal Quote) in der Zweiten Säule

10 Mar 2020

(question au Conseil fédéral, 9 mars 2020)

La soi-disant quote-part minimum (legal quote) dans le deuxième pilier, selon la méthode basée sur le produit, n’est pas une participation aux excédents des preneurs d’assurance, mais une quote-part minimum de l’entreprise d’assurance à la prime de risque et de frais, ainsi qu’au produit net du capital.

La méthode fondée sur le produit émet une incitation économique négative. Même les assureurs-vie qui rechercheraient sérieusement le bien du client n’y parviendraient pas sous l’aspect de la concurrence, parce que l’Ordonnance sur la surveillance, concoctée par M. Merz, a accordé un avantage concurrentiel au plus oblique d’entre eux. Cet avantage est immanent à la méthode basée sur le rendement ; il rend inefficaces à la fois le système de la concurrence et le système juridique

Si par exemple un assureur décide d’augmenter la rémunération des courtiers ou de ses propres agents, la quote-part de distribution sera considérée comme plus élevée, mais il n’en résultera aucun bénéfice pour les assurés.

Quand le Conseil fédéral proposera ou adoptera-t-il un projet de loi ou d’ordonnance pour mettre fin à la spoliation des personnes assujetties à l’assurance obligatoire ?

Quand proposera-t-il des mesures pour protéger efficacement les représentants des assuré.e.s dans les conseils de fondation contre les congés?

D’ici-là, ces représentants devront continuer à subir cette spoliation et ladite gestion paritaire demeurera une farce.

Quand le Conseil fédéral voudra-t-il obliger les courtiers et brokers à signaler à leurs clients également les institutions de prévoyance qui ne leur versent pas de commission ?

Tout cela n’est-il pas une précondition à toute modification de la LPP ?

Enfin, j’estime qu’une solution globale du problème des rentes ne peut venir que d’un système en répartition, et que pour tous les risques assurés le taux de remplacement devrait être de 75% au moins.

Version en allemand :

Bekanntlich ist die unsägliche Mindestquote (Legal Quote) in der Zweiten Säule, nach der ertragsbasierten Methode, keine zehnprozentige Beteiligung der Versicherungsnehmer am Überschuss der Lebensversicherer, sondern in Wirklichkeit eine Mindestbeteiligungsquote des Versicherungsunternehmens, und zwar an der Kosten- und Risikoprämie zuzüglich des Kapitalertrages. Eine ertragsbasierte Ausschüttung von 90% soll einer ergebnisbasierten Ausschüttung von 60% oder gar nur 53% entsprechen (Anno 2007).
Zudem wohnt der ertragsbasierten Methode aus ökonomischer Sicht eine negative Anreizfunktion inne. Selbst solche Lebensversicherer, welche sich ernstlich am Kundenwohl orientieren wollen, können dies unter Wettbewerbsgesichtspunkten nicht, weil die Merz-AVO dem krümmeren Wettbewerber einen Wettbewerbsvorteil zugewiesen hat. Dieser Vorteil ist immanenter Teil der ertragsbasierten Methode; er macht das Wettbewerbssystem und zugleich das Rechtssystem ineffizient.
Wenn z. B. ein Versicherer beschliesst, Maklern oder seinen Agenten höhere Entschädigungen zu vergüten, so erscheint die Ausschüttungsquote zwar als höher, jedoch ohne jeglichen Gewinn für die Versicherten.
Wann will der Bundesrat eine Gesetzesvorlage vorschlagen, welche dieser Abzockerei zulasten der obligatorisch Versicherten ein Ende setzt? Wann will er endlich Massnahmen vorschlagen, welche den von den Lohnabhängigen gewählten Stiftungsräten wirksamen Kündigungsschutz gewähren? Ohne einen solchen Schutz haben sie nämlich die Abzockerei tatenlos hinzunehmen und die sogenannte paritätische Verwaltung gerät weiterhin zur Farce. Wann will er Broker und Makler dazu verpflichten, ihren Kunden Vorsorgeeinrichtungen selbst dann zu erwähnen, wenn sie ihnen keine Provisionen bezahlen? Ist dies alles nicht Voraussetzung jeglicher Änderung des BVG? Schliesslich sehe ich eine Gesamtlösung der Rentenfrage nur im Umlageverfahren, wobei für alle Leistungsarten eine Ersatzquote von mindestens 75% gelten sollte.